Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Procès Brigitte Macron : la justice en huis clos pour protéger le mystère le mieux gardé de la République

Ah, le grand silence des médias… Pendant que BFM s’épuise à commenter la météo du moral des Français, un procès pas comme les autres s’est ouvert à Paris ce lundi. Dix citoyens, armés de leur seul clavier, sont accusés de cyberharcèlement pour avoir osé ironiser sur le sexe de Brigitte Macron ou rappeler qu’elle avait rencontré son futur mari quand il avait… 14 ans.
Oui, 14. Mais chut, ce chiffre, c’est un peu le Voldemort de la République : celui dont on ne doit pas prononcer le nom.

Jour 1 : le théâtre de l’absurde version Palais de Justice

Ce lundi 27 octobre, 13h30.
Le procès du siècle — du moins pour les communicants de l’Élysée — débute dans une salle si petite qu’on aurait cru une classe de CM2 en sortie scolaire. Quinze places, pas une de plus, pour juger les grands ennemis de la Nation : des twittos.
Pendant ce temps, ni Brigitte, ni son frère Jean-Michel Trogneux (le fameux, celui qu’on n’a jamais vu mais dont tout le monde parle) ne se présentent.
Normal, sans doute trop occupés à préparer la saison 2 du feuilleton judiciaire le plus surréaliste de France : “Brigitte contre Internet”.

Les droits de la défense ? Un détail administratif.

Les avocats reçoivent les pièces du dossier la veille, parfois le matin même. Le procureur, en bon gardien de la bien-pensance présidentielle, s’oppose à tout, sans même lever un sourcil. (source : Le media 4-4-2)
Me Carlo Brusa s’en étrangle : « Les droits de la défense sont bafoués ! ».
Mais au royaume du “en même temps”, la justice, elle aussi, semble devoir choisir entre le droit et la convenance.
Les QPC ? Rejetées. Les demandes de renvoi ? Écartées.
Et dans la salle, une seule question flotte comme une odeur de poudre : de quoi ces gens doivent-ils vraiment se défendre ?

Les prévenus : dix citoyens ordinaires, dix coupables idéaux.

Pas de hackers russes, ni de trolls payés par Moscou.
Juste des Français moyens, un peu trop moqueurs, un peu trop libres :

  • un informaticien suisse, propre sur lui, qui dit simplement : « Je ne fais que dire que les médias mentent » ;
  • un courtier qui assume “tout”, parce qu’“il pense que c’est factuel” ;
  • un enseignant et ses 90 abonnés, coupable d’avoir lu Becoming Brigitte (crime intellectuel de premier degré) ;
  • une accompagnatrice d’enfants handicapés, payée au Smic, accusée d’avoir eu le mauvais goût de tweeter.

Bref, dix profils de citoyens lambda… parfaits pour un exemple. Parce qu’il faut bien le dire : ce procès n’est pas seulement celui de dix internautes. C’est un avertissement pour les millions d’autres qui auraient l’audace de penser tout haut.

Le caméo du jour : Juan Branco, suspendu mais pas effacé

Comme dans toute série à rebondissements, il fallait un personnage culte.
Juan Branco, suspendu du barreau, fait son entrée dans la salle d’audience. Il salue un client, lance un regard lourd de sens et repart.
Un instant digne d’un House of Cards à la française.
Le tout avant que le président n’annonce la fin de la séance à 21h04, sans qu’on ait abordé le fond : Jean-Michel Trogneux reste invisible, comme toujours.

La suite ? Brigitte, les cartes dans sa main.

Combien de jours ce procès va-t-il durer ? Mystère.
Mais une chose est sûre : Brigitte n’a pas dit son dernier mot.
Entre un silence médiatique pesant et une justice qui marche sur des œufs, on devine déjà la suite du scénario : une réécriture où la victime redevient héroïne, où la rumeur devient crime d’opinion, et où Twitter devient le nouvel enfer judiciaire.

La question n’est donc plus “Brigitte est-elle Jean-Michel ?”
Mais plutôt :
👉 “Jusqu’où ira-t-on pour que personne n’ose plus poser la question ?”

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