Alors que l’amendement sur la taxe de solidarité flotte encore dans les couloirs de l’Assemblée, Air France prend les devants… en augmentant déjà les prix ! (source : Le Figaro) Préparez-vous à décoller vers de nouveaux sommets de créativité fiscale. Par Madame-Raleuse.com.
Un avant-goût de taxe… avant même le vote !
Ah, Air France et ses grandes idées ! Voilà qu’on nous sert un plat bien chaud avant même que le gouvernement n’ait fini de le cuisiner. Au menu : une petite augmentation des billets pour les plus chanceux qui voyagent après le 1er janvier. Mais rassurez-vous, tout ça, c’est juste pour prendre de l’avance, rien de bien méchant. Comme le dit le dit l’adge « rien ne sert de courir, il faut partir à temps !» si bien la compagnie nationale, il faut bien anticiper pour « éviter une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros ». Parce que, vous comprenez, quand on est une entreprise aussi modeste, quelques millions de moins, ça ferait couler le navire.
Alors, où va tout cet argent ? Dans cette fameuse taxe de solidarité que l’État n’a même pas encore validée ! Oui, oui, on taxe d’avance pour être bien sûrs de ne rien manquer, au cas où nos élus aient l’audace de passer l’amendement 3630. Résultat ? Un Paris-Nice qui prend quelques euros de plus, et un Paris-New York en classe affaires qui frôle désormais le prix d’une virée en yacht ! Mais bon, François Durovray, notre cher ministre des Transports, nous assure que ces 9,50 euros sont « tout à fait abordables ». C’est vrai, qu’est-ce que c’est, un peu moins de dix euros quand on a déjà dû vendre un rein pour le billet ?
Entre solidarité et gymnastique fiscale, qui va y gagner ?
On pourrait se dire que l’État, qui détient une grosse part d’Air France, pourrait éviter cette gymnastique comptable. Mais non, dans le grand cirque des finances publiques, on préfère compliquer les choses et faire payer les citoyens tout en haut du trapèze. Et puis, c’est tellement plus simple de faire passer une taxe pour « sauver la planète » (mais surtout les caisses de l’État) que de revoir un modèle économique qui pousse à la hausse des prix.
Les professionnels du secteur, eux, ne décolèrent pas. Voir Air France imposer une taxe fantôme sans même un vote, c’est comme leur dire : « Dites merci et passez à la caisse ! » Mais bon, qui se soucie de l’avis des « partenaires » quand le grand bal des recettes fiscales est en jeu ?
En fin de compte, si cet amendement passe, il faudra s’attendre à un joli spectacle de régularisation. Oui, car pour compenser cette avance, l’État prévoit de recalculer les montants. Ce serait presque drôle si ce n’était pas si tragique ! Bref, chers passagers, attachez bien vos ceintures : avec Air France, on survole de nouveaux sommets de créativité fiscale.
Citation de Madame-Raleuse.com
Taxez avant de voter, ça, c’est du génie français !
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