Quand liberté rime avec répression, la France sort le grand jeu avec son appel d’offre : 27 millions d’euros pour 360 000 grenades, ça sent la poudre, non ? Madame-Raleuse.com vous décrypte comment nos impôts explosent… au sens propre.
Liberté, égalité… répression : bienvenue en France !
Ah, la douce mélodie de la liberté à la française ! On la chante à pleins poumons dans les manuels scolaires, on l’inscrit fièrement sur les frontons de nos mairies, et on la célèbre à chaque 14 juillet. Mais attention, amis citoyens : dans ce pays où l’on défend les droits de l’Homme à grands coups de discours, on investit aussi dans des grenades de désencerclement par palettes entières. Parce qu’après tout, qu’est-ce que la liberté sans une petite explosion pour pimenter le débat public ?
27 millions pour un feu d’artifice permanent
Imaginez : 360 000 grenades, soigneusement emballées, prêtes à voler au secours de la démocratie. Une augmentation de budget multipliée par quinze par rapport à la précédente commande de 2019. (source : L’Humanité) Si c’est pas de l’ambition, ça !
Et pendant qu’on nous explique que les caisses de l’État sont vides, Place Beauvau, lui, semble jouer à « Qui veut gagner des millions ? » avec les fabricants d’armes. 27 millions d’euros pour quatre ans : de quoi organiser un gigantesque Paintball national, non ? Mais rassurez-vous : les éclats de ces grenades ne sont « non létaux ». Enfin, sauf si vous avez le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Mais ça, c’est juste une question de perspective… ou de fragments de caoutchouc.
Un héritage signé Sarkozy
Remontons à 2004, lorsque Nicolas Sarkozy a décidé de pimenter le quotidien des forces de l’ordre avec ces petites bombes à caoutchouc. Pas assez efficace, le premier modèle a été jugé « trop dangereux » après quelques éborgnés (petit clin d’œil à Jérôme Rodrigues, victime collatérale du progrès sécuritaire). Mais ne vous inquiétez pas : le nouveau modèle est plus moderne, plus « safe », et sûrement un peu plus cher, même en réduisant la distance de tir.
Amnesty International et les râleurs
Amnesty International a beau hurler à l’injustice, dénonçant ces grenades comme du matériel « incontrôlable et dangereux », qui les écoute encore ? Certainement pas notre gouvernant, qui semble avoir trouvé la recette idéale pour calmer les foules : moins de dialogue, plus d’explosions.
La démocratie à la sauce lacrymo
Le message est clair : en France, on ne manifeste pas, on se disperse. Et si vous avez la mauvaise idée de sortir dans la rue pour réclamer des droits, un meilleur salaire ou une retraite décente, pas de souci : l’État a prévu de quoi « dialoguer » avec vous. Rien de tel qu’une grenade pour conclure un débat, n’est-ce pas ?
Alors, amis citoyens, à vos gilets… pare-balles ! Et souvenez-vous : la liberté d’expression, ici, c’est sacré. À condition de la pratiquer bien sagement, chez vous, devant BFM.
Citation de Madame-Raleuse.com
En France, on ne manifeste pas, on se disperse… à coups de 27 millions d’euros.
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Faut-il vraiment exploser les budgets pour faire taire les citoyens ? Partagez votre avis en commentaire : est-ce que ces millions dépensés renforcent la sécurité ou détruisent la démocratie ?
Liberté d’expression ? Enterrée vivante sous la censure des réseaux sociaux !
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